Profil de personnalité

Je ne suis pas une grande mangeuse. Avoir hâte de manger ne me ressemble pas….

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Je ne suis pas une grande mangeuse. Avoir hâte de manger pour un  mets particulier  ne me ressemble pas. Ni sucrée ni salées. Ni vin blanc ni vin rouge.  Mon régime c’est plusieurs portions fruits, salades, sardines, tomates et noix. Que je mange en continue sans horaire précis. Pas pratique pour une vie de couple mais c’est la condition pour vivre avec moi. Je m’assois rarement tranquille à une table encore moins au restaurant. J’ai déjà fait du pâté chinois bien certain mais je ne comprends toujours pas pourquoi on mélange des ingrédients qu’ils  est bien meilleurs de manger séparément.

Pour mon 61ieme Noël je me suis risqué à faire quelques tourtières, quelques biscuits, quelques muffins, des trucs mélangés qui au final goûte tout sauf les ingrédients qui y sont intégrés mais qui, m’a foie, me procure beaucoup de joie.  Je soupçonne mon statut de grand-mère d’y être pour quelques chose. Non pas que je pense faire plaisirs à mes petits enfants (4mois à 29mois) de cette manière. Mais on dirait qu’être grand-mère ça te fuck un profil de personnalité. J’aime faire des tourtières maintenant, que je mange avec fierté. 

Encore le temps des sucres 

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À chaque année c’est pareil. J’ai toujours l’impression de vivre le printemps comme si c’était la première fois. Et ce sentiment s’amplifie avec les années. Si je suis chanceuse il me reste encore une quarantaine de printemps à vivre. 40 printemps c’est peu en nombre mais long en temps (en temps d’humain qui ne se rend pas compte que le temps passe vite). Ça me donne le goût de les planifier. Exemple, le prochain printemps je pourrais le vivre d’une façon différente, dans un endroit différent, sous une tente dans un igloo peu importe. C’est presque urgent. D’un autre côté c’est presque inutile aussi. Pourquoi me casser la tête puisque qu’à chaque fois c’est comme la première fois. Je tourne en rond.

Je suis chanceuse. D’avoir la nature qui s’impose, qui m’oblige à la regarder. Qui prend toute la place dans mes textes. J’essaie de mettre le plus d’humain  dans ceux-ci mais ça fini toujours par une feuille un soleil une rosée ou une montagne. Des points d’exclamation en forme d’arbre… Des petits « trois petits points » alignés  en sentier pédestre. Des points d’interrogation comme des pétales.

Ça m’amène à vous parler de mes futurs petits enfants. Et puis non, pas maintenant, je n’ai pas le temps. C’est le temps des sucres…. encore!