La vie avance vite

La vie avance vite. Particulièrement aujourd’hui ou mon fils est à l’hôpital avec sa conjointe pour mettre au monde leur 3ième enfant. Je n’en sais pas plus pour le moment sauf qu’il s’agira d’une petite fille. Ça m’énerve. Je sais que tout ira bien mais mon corps parle un autre langage et il n’a pas l’air de comprendre que TOUT IRA BIEN. C’est classique vous direz, les mères sont programmées pour s’inquiéter de leur fils surtout ceux qui s’apprête à avoir un enfant. La journée est longue et le pas de nouvelle que j’ai à ce propos me met dans un état second. Je ne peux même pas bouger de chez moi. Non pas que je ne le puisse pas mais c’est comme si de bouger trop viendrait dramatiquement me changer les idées. Et je ne le veux pas. Je veux m’inquiéter, je veux penser à lui à elle à eux toute la journée, je veux imaginer tous les scénarios, je veux méditer pour ne pas trop y penser et je veux arrêter de méditer pour y penser trop. Bref c’est un merveilleux moment et il n’est pas question que je fasse autre chose que ne rien faire d’autre qu’y penser. Je ne sais pas si je revivrais ça une autre fois dans ma vie donc je m’enfonce profond dans la vulnérabilité de l’attente.

En écrivant ces lignes mon fils me texte pour me dire que le travail est commencé et que ça ne devrait pas tardé. Pleins d’images m’arrivent à la lecture du mot « travail » et bizarrement j’ai des crampes d’estomac. Respire….